1. L’économie de matière intrinsèque à la définition de l’impression 3D
Un économie de matière mais également de mains d’oeuvre quant il s’agit de prévoir lors du dessin de la pièce les trous de perçage ou quand on fait l’économie du soudage, rivetage et autre procédés d’assemblage en combinant plusieurs pièces que l’on ne pouvait fabriquer comme un tout en fabrication traditionnelle. La conception, prépondérante à tout projet, s’affine et se complexifie un peu plus encore.
2. L’optimisation Topologique, la clé de la Conception optimale
Cette technique consiste littéralement à « supprimer » la matière là où les efforts ne transitent pas à l’aide d’un logiciel d’optimisation.
Elle permet la création de nouvelles formes non usinables par les moyens conventionnels, mais surtout elle permet de donner une plus grande légèreté aux pièces.
On procède à la réduction des masses par l’utilisation de corps creux , de structures « lattices » et/ou de charpentes (comme dans la construction). La construction de structures dites « lattices » autrement appelées en nid d’abeille est particulièrement remarquable car elle permet d’augmenter encore un peu plus la légèreté tout en gardant la rigidité mécanique souhaitée. C’est précisément ce qu’on appelle le bio-mimétisme.
Le Magazine IT ( Intelligence et Technologies) mettait déjà en novembre 2016 en lumière une étude d’Alcimed en titrant Comment l’impression 3D accélère le bio-mimétisme dans l’industrie – et précisait « D’abord centré sur les formes observées, la recherche s’attaque désormais à s’inspirer des structures, surfaces, et leur fonctionnalités associées que l’on trouve dans la nature. »
3. Une technologie arrivée à maturité
Pour revenir sur la réduction des coûts, en avril 2015 l’Usine Digitale abordait déjà le sujet de l’optimisation en titrant Le Défi de l’allègement et les promesses de la fabrication additive
Et parlait de promesse :
« Les industriels sont donc en recherche constante de solutions d’allègement et testent de nouvelles méthodes de conception et de fabrication pouvant les aider à atteindre cet objectif. Parmi ces technologies, la fabrication additive est l’une des plus prometteuses pour l’industrie spatiale. »
Sept ans plus tard , le 27 janvier 2022,on ne parle plus de promesse mais bien d’avancée technologique chez 3Dnatives qui titre Fraunhofer IAPT réduit poids et coûts d’une pièce automobile grâce à l’impression 3D
Le Magazine référent dans le monde de la 3D met l’accent sur l’institut Fraunhofer for Additive Production Technologies (Fraunhofer IAPT)
Il « a récemment démontré l’importance des paramètres d’impression et des mesures d’optimisation aujourd’hui employées sur le marché. Grâce à une optimisation continue de la chaîne de valeur de l’impression 3D, il est possible d’influencer aussi bien les propriétés techniques que les coûts de la pièce finie. »
Voilà un exemple industriel de réduction du poids d’une pièce et de ses coûts d’impression grâce à l’optimisation de la chaine de valeur; de la conception au post traitement.
Les experts s’entendent à dire que la progression technologique majeure actuelle dans l’impression 3d se situe au niveau de la conception et de ses outils d’optimisation.
Un marché en croissance rapide et continue qui offre de nouvelles opportunités de développement à l’industrie
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